L’origine de la vie et la théorie de l’évolution

Comment la vie est-elle apparue sur la Terre ?
Personne n’a la réponse à cette question. On pense que la Terre s’est formée il y a 4,6 milliards d’années, et les plus anciens fossiles témoignent de l’existence de bactéries il y a 3,5 milliards d’années.

Les scientifiques supposent que l’apparition de la vie nécessite des conditions physico-chimiques particulières, et que la première forme de vie sur Terre a été une cellule simple, capable de se reproduire en se divisant. Toutefois, ils ne peuvent pas expliquer la formation de cette première cellule. On ne sait pas non plus quelle est la part de hasard dans l’apparition de la vie.

Les gènes
Les caractéristiques biologiques de l’espèce sont codées sous forme d’instructions élémentaires qu’on appelle les gènes (exemple : plusieurs gènes sont responsables de la couleur des yeux). Ils contiennent toutes les instructions nécessaires au développement des cellules et de l’organisme.

Il y a environ 25 000 gènes chez l’Homme, qu’on retrouve dans chacune des cellules du corps humain (les cellules sont les unités vivantes de base de tous les êtres).

Les gènes sont composés d’une substance chimique appelée ADN (acide désoxyribonucléique). Ils sont situés dans le noyau des cellules, et sont regroupés en bâtonnets appelés chromosomes. Il y a 46 chromosomes par cellule : 23 proviennent du père et 23 proviennent de la mère.

Comment évoluent les espèces ?
La théorie de Charles Darwin (1809-1882) est aujourd’hui reconnue par la majorité des biologistes. D’après cette théorie :
 Les espèces évoluent en permanence et de façon aléatoire.
 Seuls les individus les mieux adaptés à leur environnement survivent et se reproduisent. C’est ce que Darwin appelle la "sélection naturelle".

Charles Darwin (1809-1882)

Depuis, la science a montré que les évolutions aléatoires mentionnées par Darwin sont dues à des modifications génétiques : les gènes subissent des mutations aléatoires pendant la division cellulaire, aboutissant ainsi à une grande diversité génétique, moteur de l’évolution.

La division cellulaire

Cette théorie remplace les théories précédentes, qui défendaient l’idée que l’évolution se faisait par modification des caractères héréditaires pour mieux s’adapter à l’environnement (ex. : on pensait que le cou de la girafe s’allongeait de génération en génération pour pouvoir brouter les feuilles des arbres).

On pense actuellement que les nouvelles espèces apparaissent quand une petite population se trouve isolée des autres individus. Plusieurs scientifiques pensent également que les mutations génétiques peuvent s’accélérer pendant certaines périodes. Ceci expliquerait pourquoi certaines espèces n’ont pas évolué pendant plusieurs millions d’années, et pourquoi on ne trouve pas toujours les individus intermédiaires entre deux étapes d’une évolution.

Les mutations génétiques et la sélection naturelle ne sont pas les seuls facteurs d’évolution, les conditions de vie jouent aussi un rôle important (par exemple, les progrès de la médecine et l’amélioration de l’alimentation ont permis à l’Homme d’augmenter son espérance de vie). D’ailleurs, la sélection naturelle est de moins en moins importante, car la technologie protège les hommes des dangers de l’existence.

L’Homme descend-il du singe ?
Non, l’Homme ne descend pas du singe, mais nous avons des ancêtres communs, car notre espèce appartient au groupe des primates.
Le dernier ancêtre commun aux singes et aux humains est probablement un peu antérieur à 7 millions d’années, date du plus ancien fossile humain connu.

Pourquoi sommes-nous mortels ?
Nous sommes mortels, car l’organisme utilise comme source d’énergie l’oxygène et le glucose : ces deux éléments abîment progressivement les principaux composants de l’organisme et altèrent peu à peu le bon fonctionnement des organes.
Les gènes se détériorent également, mais la reproduction cellulaire permet de les transmettre avant qu’ils ne soient trop altérés. Toutefois, certains évènements peuvent conduire à la disparition d’une espèce et à la perte du patrimoine génétique. Exemple : l’extinction des dinosaures, due probablement à un changement climatique qui a appauvri les ressources alimentaires.